Malgré l’immense richesse du sous-sol subsaharien, l’immensité des terres cultivables, la qualité des ressources humaines, le développement de la sous-région Ouest africaine peine à s’affranchir des aléas de la précarité, de la modernité et des infrastructures nécessaires à un essor de développement socioéconomique et culturel susceptibles de positionner les Etas de la sous-région au rang des pays émergents.
La problématique du développement est une réalité dans l’espace UEMOA. Une absence quasi-totale des infrastructures de base ; (absence de piste de desserte rurale, des routes approximativement bitumées et mal entretenues, etc.) ; un pôle industriel inexistant. Si la Côte d’Ivoire a réussi l’exploit de l’industrialisation par la mise en place d’unités industrielles agroalimentaires, la quasi-totalité des pays de l’espace UEMOA doit encore s’affranchir des pesanteurs infrastructurelles d’écoulement des produits manufacturés.
Ainsi, Grâce à la création d’un Observatoire de la Bonne Gouvernance du Développement Durable dans l’espace UEMOA, la veille citoyenne, l’éducation à la citoyenneté, la certification des institutions et structures, la promotion des réflexions iconoclastes pour un sursaut citoyen seront une pratique quotidienne à laquelle aucune personne morale ou physique ne pourra désormais se soustraire.
Le Prix Challenge peut-il enfin combler toutes les attentes du développement durable à la base ? Il est, à n’en point douter au regard de son ossature et du processus, une solution idoine aux nombreux défis (détournements de deniers destinés au financement du développement, corruption, concussion, gestion approximative des programmes et projets de développement durable etc.), qui minent le développement dans l’espace UEMOA.